jeudi 6 décembre 2012

"Bougnoul"

C'est très bien ce que fait cette dame. 

Mais il faudrait aussi qu'on parle d'un truc, dans notre pays... Le racisme, en particulier envers les Maghrébins. On ne fait qu'attiser les ressentiments, les haines et les rejets de notre société en n'en parlant jamais. En n'écoutant jamais les premiers concernés. Je dis bien: JAMAIS. On ne les entend JAMAIS.

Par contre, le "racisme anti-blanc", ça, on sait. Apparemment, il y en a partout. Et si c'était une réaction au racisme? Le vrai, la suprématie blanche.


Les enfants, petits-enfants, arrières-petits-enfants des immigrés maghrébins sont toujours, dans la conscience (même pas le subconscient) française, des Immigrés.

N'est-il pas temps d'arrêter?

N'y a-t-il pas encore trop, beaucoup, beaucoup, beaucoup trop de familles françaises pour lesquelles ces citoyens sont des Arabes (alors que nombreux ne le sont pas, même si la majorité l'est), des "bougnouls" (comme je l'entendais de la bouche d'un de mes grands-pères), des "bicots" (idem) et d'autres termes si sympathiques. Mais pas ce n'est pas raciste, voyons ! On ne peut même plus parler !

Ne me dites pas que ce n'est pas vrai. Je l'ai entendu toute ma vie. J'y ai répondu toute ma vie.

J'ai même dû expliquer à une jeune fille d'origine algérienne que "bougnoul" était une insulte, tellement c'était entré dans les moeurs qu'elle ne le savait même pas. Elle se traitait elle-même de "bougnoul".
D'ailleurs, j'en profite pour faire une parenthèse étymologique pour montrer comment l'idéologie pervertit tout.

"Bougnoul", c'est un mot de la langue Wolof du Sénégal. ça veut dire "noir" (la couleur). Et après ça on me dira que c'est innocent et sans contenu ces termes raciaux... (blanc, noir, jaune, rouge)

D'abord pour désigner les "noirs" du Sénégal, ensuite pour désigner les "Arabes"... Hum... Comme disent les Américains, "there is a pattern here".

2 commentaires:

  1. Ah mais c'est tout à fait exact! Ces populations ont été amenées, puis sédentarisées en France sans demander l'avis de sa population, qui est maintenant obligée de les endurer sans rien dire sous peine d'être taxée de racisme. On les supporte donc contre notre gré, mais il est hors de question qu'un jour on les accepte! Et ça demeurera ainsi jusqu'à ce que tout ce monde reparte dans ses continents originels : on est chez nous, on n'en veut pas!

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  2. Sauf que chez vous, c'est chez moi aussi. Vous ne décidez pas seule de ce qu'est "la France", mademoiselle. Mes ancêtres francomtois et donc autres et variés, car cette région de France en a vu passer des gens, m'en voudraient beaucoup de me comporter autrement. Notre pays ne serait pas ce qu'il est s'il n'était le produit de multiples apports. Il serait bien rabougri.

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